Pour une petite société comme la mienne, participer à de tels salons représentent beaucoup, d'argent bien sur mais aussi beaucoup d'espoir et d'excitation de partager nos métiers de passion.
Ce fut également la chance de rencontrer cinq créatrices de talents. Nous étions six à partager ce stand: Liga pour Vassara, Cécile pour Fil O rêve, Géraldine pour And Création, Valentine et Henri pour Bagal, Marie pour les lampes Marie Siudak et moi.
Et la cerise sur le gâteau, bientôt une collaboration avec l'une de ces créatrices !
A très vite donc pour la suite,
Sarah
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Exactement 1 an après la création de BONA fide, suite à une de ces rencontres incroyables, un autre cadeau dont je vous parlerai bientôt, je découvre avec surprise "la Sublime", "MA Sublime" !, p90 du numéro de Juin de ELLE Décoration.
Je ne m'en suis toujours pas remise :)
Et maintenant, sur le site de Elle Deco !
Un grand merci à Elle Déco, bien sûr, et un grand grand merci à Maryam Madhavi!
Et toute ma gratitude à Carole Schmitz, un autre cadeau dont je vous parlerai.
]]>Je ne m'en suis toujours pas remise :)
Et maintenant, sur le site de Elle Deco !
Un grand merci à Elle Déco, bien sûr, et un grand grand merci à Maryam Madhavi!
Et toute ma gratitude à Carole Schmitz, un autre cadeau dont je vous parlerai bientôt.
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J'ai toujours eu cette fascination, presque enfantine, pour le parfum, sa création. J'imaginais que toutes ces "grandes" personnes de la "parfumerie française" vivaient dans une autre sphère, une autre dimension. Est-ce qu'on se lève le matin et on créé Numéro 5, Shalimar, ou encore l'Eau des merveilles ?
]]>Une année sur des montagnes russes, c'est épuisant !
Ce qui m'a aidé à tenir jusqu'à présent, émotionnellement, c'est toutes les rencontres incroyables que j'ai pu faire cette année. Quelle que soit leur activité, toutes ces personnes rencontrées ont en commun la passion qui les anime.
La passion ... je me rends compte aujourd'hui à quel point elle est nécessaire, au même titre que les compétences ou encore l'argent. Comme dirait Branson, ça lui ressemble, "les compétences ca s'apprend, la passion on l'a ou on ne l'a pas"
La rencontre déterminante dans cette aventure a été celle de Nathalie Feisthauer.
J'ai toujours eu cette fascination, presque enfantine, pour le parfum, sa création. J'imaginais que toutes ces "grandes" personnes de la "parfumerie française" vivaient dans une autre sphère, une autre dimension. Est-ce qu'on se lève le matin et on créé Numéro 5, Shalimar, ou encore l'Eau des merveilles ?
Alors quand j'ai rencontré Nathalie, bien avant BONA fide, c'est comme si je rencontrais le Père Noel, la Fée Clochette ou une licorne. Il y avait presque de la musique dans ma tête, comme dans les films.
Lorsque je lui ai expliqué ce que je voulais faire, je me rends compte aujourd'hui d'une manière très succincte et brouillon, et qu'elle m'a dit "je te suis", c'était presque irréel.
Si "Elle", Nathalie Feisthauer, créatrice de tant de parfums que nous connaissons tous, me disait "je te suis", mon idée n'était peut-être pas si pourrie.
C'était parti pour la collection de bougies parfumées, "Portrait", "y avait plus qu'à!" comme on dit.
J'étais partie sur une collection d'une vingtaine de parfums. Reality check. Ce qui s'est révélé être infaisable pour commencer avec le niveau de qualité que je souhaitais.
Dès le départ, nous avons travaillé sur de vrais parfums, des parfums de peau, 8 finalement. Et oui, je les porte, enfin 2 d'entre eux.
Je ne souhaitais pas aller vers la "mono senteur", sinon à quoi bon travailler avec un nez et de ce niveau qui plus est. J'ai partagé les films que je me faisais dans la tête avec Nathalie. Elle m'a écoutée avec beaucoup beaucoup de patience, quelques rendez-vous et mois plus tard, nos 8 fragrances étaient nées.
Je suis très fière de cette collaboration,
Merci Nathalie de ta confiance et de ton enthousiasme de tous les instants !
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Pourquoi créer une entreprise? Une marque? Et pourquoi les bougies? Et BONA fide, ca veut dire quoi ?
Je n'ai pas l'habitude de parler de moi et je crois que je ne suis pas très douée pour cela.
Après de multiples essais, pas terribles, j'ai finalement opté pour le format de l'interview; l'entretien, in French.
]]>Et voila, nous y sommes, BONA fide a 1 an !
On me demande souvent "pourquoi". Pourquoi créer une entreprise? Une marque? Et pourquoi les bougies? Et BONA fide, ca veut dire quoi ?
Je n'ai pas l'habitude de parler de moi et je crois que je ne suis pas très douée pour cela.
Après de multiples essais, pas terribles, j'ai finalement opté pour le format de l'interview; l'entretien, in French.
Alors voilà, j'ai répondu aux questions de Clémence Jockey. Merci Clémence :)
Quand as-tu créé ta marque et pourquoi ? Qu’est-ce qui t’a donné envie de la créer ?
L'envie était là depuis quelques années.
Décembre 2019, l'idée.
Janvier 2020, des rencontres déterminantes.
Un enchaînement d'événements m’y ont poussée alors que j'étais terrifiée. L’envie est une urgence presque, créer quelque chose, fabriquer des choses.
Je voulais fabriquer des objets qui font du bien, par la couleur, par l’odeur, les formes… et la bougie s’y prêtait très bien.
Que signifie BONA fide (au-delà de la bonne foi) ?
C’est effectivement une expression latine, trace des mes "années lycée", qui signifie “de bonne foi”, authentique.
BONA fide, pour moi, c’est avant tout une philosophie, une façon de vivre. Le nom de la marque s’est imposé. Je voulais créer des objets, beaux, bien faits, honnêtes, qui mettaient en avant des savoir-faire, des talents que j’admirais; tout ça sans compromis sur les matières premières, sur les détails, très vite le made in France et made in Italy s’est imposé. C’est ca BONA FIDE.
L’Art semble être au cœur de tes collections ? Peux-tu m’en dire plus sur tes références qui t’inspirent ?
Je suis issue d’une famille modeste, qui ne lit pas, qui ne va pas au musée, à peine au cinéma.
Mon premier contact avec “l’art” a été une visite au musée Rodin, j’avais 19 ans. Un peu tard.
Un monde s’est ouvert et je m’y suis engouffrée. J’allais dans tous les musées possibles, les expos, peinture, photos etc.... J’ai une nette préférence pour l’art abstrait (Dali, Miro, Calder…) qui laisse plus d’espace à l’imagination, mais je suis tout aussi fan de Rodin, Hopper, Daumier…Les objets d'art, c'est venu plus tard.
J’aime les gens qui dépassent les limites, les convenances, dans l’art aussi.
Comment naissent tes collections ?
Elles sont toutes très personnelles, elles sont le reflet de mon parcours de vie, de mes voyages, de mes expatriations, de ma sensibilité aussi je crois et de mon intransigeance aussi.
Une rencontre avec un fabricant italien. Tout simplement. Je suis tombée amoureuse de son travail. Je lui fais faire mes couleurs, on s’arrache les cheveux parfois, mais il y arrive toujours. Les prénoms sont venus très naturellement. Il fallait les nommer de toute façon, la première évidence, c'était la Sabine, vert d’eau, prénom de ma meilleure amie, la couleur de ses yeux. Et puis Géraldine, la rouge, la "passionaria", une amie proche. Deux prénoms qui se terminent en “ine” et l’idée est née. J’ai continué. Tous les prénoms choisis ont un sens, plus ou moins personnel.
Pour les bougies parfumées, c’est différent. Je voulais mettre en avant le fait qu’une femme, une personne, a de multiples facettes. Selon les moments, les moments de vies, l’entourage, Il ne s'agit pas de 8 portraits, 8 femmes, mais d’un seul, d’une seule femme.
Je crois beaucoup au pouvoir des couleurs. D’ailleurs ce n’est pas une invention de ma part, il y a beaucoup d’études très sérieuses sur le pouvoir, la psychologie des couleurs. Le bleu calme, le rouge excite, le jaune ou le orange donne de l’énergie etc… je brûle des bougies de toutes les couleurs, selon les moments, les besoins, les pièces.
Qu’est-ce qui t’attire dans le savoir-faire cirier ? Comment sélectionnes-tu tes ciriers ?
Maître cirier est un véritable savoir-faire. Il ne suffit pas de faire fondre de la cire. C’est un matériau qui demande beaucoup d’expertise, surtout lorsqu’on y mêle du parfum. Tout est étudié, la diffusion, la toxicité, la durabilité, les couleurs... Ce n’est pas pour rien qu’il y a autant de contraintes pour fabriquer en France, en Europe plus généralement. Pour les non-parfumées, ça peut être très technique, surtout quand on travaille avec des artisans. Tout est fait à la main ou presque. Il y a des impératifs de poids, de forme etc . Je travaille sur une collection depuis plus de 6 mois qu’on n’arrive pas à sortir, pour l’instant. Ce que j’aime chez mes ciriers, c’est leur passion et qu'ils soient aussi dingue que moi. Ils ne disent jamais non à mes idées farfelues. Nous préparons des collections pour la rentrée qui je l’espère trouveront leur public.
Comment positionnes-tu tes bougies par rapport à tes concurrents ? Quels sont tes engagements ?
Chaque marque a ses particularités. Pour moi, ce sont plus des objets de décoration que des bougies. Des objets de déco éphémère en quelque sorte. Des objets de rituel aussi. Même les bougies parfumées. Je voulais qu’elles aient du sens et qu’elles soient belles et bien faites. Pas question de choisir des parfums dans une bibliothèque de mono senteurs. Elles ont toutes leur petit caractère :)
Alors quand Nathalie Feisthauer m’a dit “je te suis!” je n’ai pas hésité une minute.
Quel(s) style(s) définit ta marque ?
Je dirais contemporain, simple, toujours à la recherche de l'élégance, du bien-être visuel sinon olfactif. C'est ce que j'essaie de faire en tous cas :)
A qui s’adresse ta marque ?
La collection des parfumées est davantage pour les femmes je crois. Alors que les “Parfaites”, à ma grande surprise, plaisent autant aux hommes qu’aux femmes.
Comment justifies-tu tes prix grand public ?
Les matières premières, les porcelaines sont certifiées, de Limoges par exemple. Le savoir-faire, elles sont faites à la main, sèchent à l'air libre, ça prend du temps. Les “Parfaites” sont en cire pressée, ce que l’on voit très peu sur le marché. C’est ce qui fait qu’elles sont si lourdes et qu’elles durent si longtemps. Elles sont uniques. Le laquage aussi.
Pour compléter ces produits, je ne pouvais pas choisir un packaging simple ou pas cher. Rien que leur poids nécessitent des packaging solides et il devait être aussi beau que les bougies elles-mêmes. Mais surtout, je voulais que mes clients sachent que lorsqu’ils commandent BONA fide, ils ont toujours la même qualité, le même service. Ils peuvent commander et faire livrer en cadeau les yeux fermés.
Ce sera toujours beau et soigné. C’est très important pour moi et c’est aussi je crois une condition sine qua non au luxe.
Donne-moi 4 mots ou expressions qui définissent ta marque :
Difficile sans paraître très prétentieuse.